Médecine nucléaire

Le ganglion sentinelle

Qu’est ce que la technique du ganglion sentinelle ?

Il s’agit de la recherche du premier relais ganglionnaire dans les tumeurs du sein de petite taille. Ce(s) ganglion(s) correspond(ent) au premier relais de drainage lymphatique axillaire de la tumeur. Son analyse permet de guider le geste chirurgical, d’éviter un curage axillaire systématique. En effet, grâce à cette technique, l’acte chirurgical est souvent plus limité et mieux adapté.

Y a-t-il une préparation spéciale ?

Légère analgésie locale par application de crème EMLA une heure avant sur le sein concerné. Une ordonnance vous sera remise avec les explications. Vous n’avez pas besoin d’être à jeun. Si vous avez un traitement, il n’est pas nécessaire de l’arrêter. Il est très utile d’apporter vos documents médicaux (mammographies, échographie, IRM, résultats de ponction…)

Existe-t-il des contre-indications particulières ?

Il faut signaler au personnel soignant une éventuelle grossesse, un retard de règles. Prévenez nous également si vous allaitez.

Comment se déroule l’examen ?

La détection du ganglion sentinelle se déroule en trois étapes :

  • L’injection du traceur : Le médecin procèdera à une injection intradermique dans le sein après avoir retiré la crème Emla, avec une minuscule aiguille sous cutanée.
  • L’attente : Un temps d’attente d’au minimum 45 minutes est nécessaire pour obtenir des images de qualité. Pendant ce temps, vous pourrez remonter dans votre chambre si vous êtes hospitalisée. Le plus souvent, les images sont réalisées en fin de journée, plusieurs heures après injection.
  • Réalisation des images : Pour les images, vous serez allongée sur le dos, immobile. Les images durent une vingtaine de minutes.

Quels sont les inconvénients de l’examen ?

L’injection du produit radioactif administré en très faible quantité n’entraîne aucun effet indésirable. Il faut rester immobile durant la durée de l’enregistrement.

Doit-on prendre des précautions particulières après cet examen ?

Il est préférable d’éviter le contact avec les femmes enceintes et les jeunes enfants pendant les heures qui suivent l’examen. En cas d’allaitement, il faudra interrompre celui-ci pendant 24h. Pendant cette période, par précaution le lait doit être tiré et jeté.

L’irradiation engendrée par cet examen est-elle importante ?

La dose reçue est environ 0,067mSv ce qui est faible devant :

  • l’irradiation naturelle annuelle qui est de 2,4mSv.
  • la dose annuelle reçue au Tibet qui est de 3,1mSv.

La scintigraphie osseuse

Y a-t-il une préparation spéciale ?

Aucune préparation n’est nécessaire, vous n’avez pas besoin d’être à jeun. Si vous avez un traitement, il n’est pas nécessaire de le modifier.

Existe-t-il des contre-indications particulières ?

Il est impératif de signaler au personnel soignant une éventuelle grossesse ou un retard de règles. Prévenez nous également si vous allaitez. Des précautions seront alors nécessaires.

Comment se déroule l’examen ?

La scintigraphie osseuse se déroule en trois étapes :

  • Injection du traceur: Injection du traceur dans une veine (vous sentirez la piqûre de l’aiguille comme lors d’une prise de sang). Le produit injecté est faiblement radioactif et sans danger.
  • Délai d’attente : Un délai d’attente d’au minimum 2h30 est nécessaire pour obtenir des images de bonne qualité. Durant cette attente, vous êtes libre de sortir du service. Cependant, il vous sera demandé de boire plus que d’habitude et de vider souvent votre vessie afin d’éliminer la partie du produit qui n’est pas fixé sur les os.
  • Réalisation des images : La réalisation des clichés nécessite de s’allonger sur le lit de la gamma caméra. Il faut rester immobile pendant que le détecteur se déplace au-dessus de votre corps sans vous toucher, pour faire une image de l’ensemble du squelette.Les images durent environ 20 minutes. Des clichés complémentaires peuvent ensuite être réalisés, notamment des images en coupes. Vous serez ensuite vu(e) par un médecin qui vous transmettra les premiers résultats. Au total (entre le moment de l’injection et la fin des images), il s’écoulera 3h30 à 4 heures environ.

La scintigraphie osseuse en images :

Quels sont les inconvénients de l’examen ?

L’injection du produit radioactif administré en très faible quantité n’entraîne aucun effet indésirable. La position dorsale et l’absence de mouvement durant la durée de l’enregistrement des images sont indispensables.

Doit-on prendre des précautions particulières après cet examen ?

Il est conseillé de boire plus que d’habitude après l’injection afin de favoriser l’élimination du produit par les urines. En cas d’allaitement, il faudra interrompre celui-ci pendant 24h. Pendant cette période, par précaution le lait doit être tiré et jeté.

Quelle est l’irradiation engendrée par cet examen ?

La dose reçue est environ 5 mSv. Pour information :

  • la dose d’irradiation reçue lors d’un scanner abdominal est d’environ 5mSv
  • l’irradiation naturelle annuelle qui est de 2,4mSv.
  • la dose annuelle reçue au Tibet qui est de 3,1mSv.

La Tomographie par Emission de Positons (TEP) au FDG

Qu’est ce que la TEP (ou TEP scan) ?

Il s’agit d’un examen d’imagerie médicale qui permet de détecter des lésions tumorales de manière très performante, avec une sensibilité supérieure aux autres techniques d’imagerie. Le traceur injecté (FDG) correspond approximativement à du glucose marqué au Fluor 18. La TEP au FDG est une technique très utile pour le bilan d’extension des cancers, notamment dans certains cas de cancers du sein, permettant un bilan d’extension corps entier, à l’exception du cerveau. Ce bilan peut être réalisé en cas de suspicion de récidive, par exemple en cas d’élévation des marqueurs. Le TEP scan est installé sur le site du Centre Jean Perrin. Les médecins du service de scintigraphie du Pôle Santé République disposent d’une vacation hebdomadaire au Centre Jean Perrin.

Y a-t-il une préparation spéciale ?

Il est nécessaire d’être à jeun depuis au moins 6h. Vous devez éviter toute activité physique importante la veille et le jour de l’examen. Si vous avez un traitement, il n’est pas nécessaire de le modifier.

Existe-t-il des contre-indications particulières ?

Il est impératif de signaler au personnel soignant une éventuelle grossesse ou un retard de règles. Prévenez nous également si vous allaitez. Des précautions seront alors nécessaires.

Comment se déroule l’examen ?

La TEP se déroule en trois étapes :

  • Contrôle de la glycémie et injection du traceur : Nous commençons par contrôler votre taux de sucre sanguin par prélèvement capillaire (méthode qui consiste à prélever une goutte de sang à l’extrémité du doigt). Ensuite, le traceur est injecté dans une veine du bras (vous ne sentez que la piqûre de l’aiguille comme lors d’une prise de sang).
  • Délai d’attente : Installé sur un fauteuil, il vous sera demandé de rester au repos complet pendant environ 1h. Cette attente est nécessaire à la distribution du traceur dans l’organisme. Le repos musculaire est nécessaire pour éviter des images parasites au niveau des muscles.
  • Réalisation des images : Vous serez allongé(e) pour la réalisation des images. L’acquisition des images dure environ 30 minutes. Vous devrez rester immobile durant l’examen.

La TEP en images :

Quels sont les inconvénients de l’examen ?

L’injection du produit radioactif administré en faible quantité n’entraîne aucun effet indésirable. Il est nécessaire de rester allongé(e) sans bouger durant la durée de l’enregistrement sont nécessaires pour obtenir des images de qualité.

Doit-on prendre des précautions particulières après cet examen ? Il est conseillé de boire plus que d’habitude après l’injection afin de favoriser l’élimination du produit par les urines. En cas d’allaitement, il faudra interrompre celui-ci pendant 24h. Pendant cette période, par précaution le lait doit être tiré et jeté.

Quelle est l’irradiation engendrée par cet examen ?

La dose d’irradiation reçue lors d’un TEP est environ 7mSv. Pour information :

  • la dose d’irradiation reçue lors d’un scanner abdominal est d’environ 5mSv
  • l’irradiation naturelle annuelle qui est de 2,4mSv.
  • la dose annuelle reçue au Tibet qui est de 3,1mSv.

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